Organisation du travail : les inspecteurs en conclave à Brazzaville

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Organisé du 17 au 19 novembre à Brazzaville par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, le deuxième conclave des inspecteurs du travail vise, entre autres, à offrir un service public du travail aux meilleurs standards de qualité, ouvert à l’innovation.

La rencontre qui se tient après celle de 2019 est placée sur le thème « Capitaliser sur les acquis: bâtir la résilience du service public du travail ». Considéré comme une opportunité unique d’échanges entre les inspecteurs du travail, toutes qualifications et fonctions confondues, ce deuxième conclave est une occasion pour les participants de faire une évaluation de la mise en œuvre des neuf principales recommandations issues de la précédente réunion. Il s’agira également d’examiner les améliorations apportées à la pratique professionnelle, en lien avec les thématiques abordées, notamment le contrôle de l’application de la règlementation du travail ; la conciliation devant l’inspecteur du travail ; le conseil aux employeurs et aux travailleurs.

Les participants tireront aussi les leçons de cette évaluation sur les acquis à appuyer afin de leur permettre de s’améliorer de façon continue. Ils mèneront, de même, une réflexion collective, à la lumière de la triple crise sanitaire, économique et sociale actuelle, sur les nouvelles directions à prendre, en vue de construire un service public du travail résilient conformément aux exigences de l’Organisation internationale du travail (OIT).

« Ce conclave sera le plus interactif possible, capitalisant sur les connaissances et le retour d’expérience de chacun des participants, à partir des travaux en ateliers et des séances de travail en plénière. Ceci avec une seule ambition : offrir un service public du travail aux meilleurs standards de qualité, ouvert à l’innovation », a souhaité le directeur général du Travail, Joseph Akondzo Nguiambo.

Le ministre d’Etat, en charge du Travail, Firmin Ayessa, a rappelé que les répercussions de la triple crise sur le monde du travail sont et demeurent encore nombreuses et diversifiées. A titre d’exemple, il a cité la fermeture totale ou partielle des entreprises et établissements avec comme conséquence le chômage technique de tout ou une partie des personnels ; les licenciements de travailleurs.

« Au-delà de ces phénomènes déplorables, il y a eu aussi l’apparition de nouvelles formes d’organisation du travail. Au nombre de celles-ci, je nommerai le télétravail et le chômage partiel dont le corollaire est, sans conteste, le travail à temps partiel », a énuméré le ministre d’Etat.

Selon lui, le double thème de la capitalisation des acquis et de la résilience du service public du travail vient à point nommé pour permettre aux participants d’entrer de plain-pied dans les temps nouveaux car l’OIT invitait récemment les Etats membres à investir désormais dans les systèmes de sécurité et de santé au travail résilients. Les thématiques annoncées s’inscrivent, a déclaré Firmin Ayessa, dans la perspective du département dont il a la charge, concernant, entre autres, l’élaboration et la mise en place d’un nouveau code du travail et de ses textes d’application.

« Je réserve d’ores et déjà un soutien conséquent quant à la mise en œuvre de toutes les résolutions pertinentes qui, au terme des trois jours de travaux, découleront du second conclave des inspecteurs du travail », a conclu le ministre d’Etat.