Fonction publique congolaise : L’enrôlement des agents civils de l’Etat se déroule normalement

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Monsieur Firmin Ayessa, Ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a effectué, le 23 décembre à Brazzaville, la ronde de quelques sites d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, élargi aux enseignants volontaires et communautaires du MEPPSA.

A la tête d’une délégation composée, entre autres, des cadres des ministères impliqués, Firmin Ayessa voulait s’assurer si la date butoir du 27 janvier sera respectée et que les différents agents à enrôler maîtrisent bien l’esprit ainsi que la lettre de cette opération plus de deux semaines après. De la direction générale de l’Industrie à l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques, en passant par les ministères en charge de l’Aménagement du territoire et des Mines, le ministre d’Etat a encouragé les fonctionnaires à se faire enrôler.

« L'enrôlement biométrique devrait consolider le recensement physique que nous avons eu à faire en 2016. Il faut que l’engouement que nous avons constaté au départ puisse se poursuivre jusqu’à la fin, parce que notre ambition est d’enrôler biométriquement l’ensemble des agents de notre administration. Le président de la République suit le déroulement de cette opération de près », a exhorté Firmin Ayessa.  

Selon lui, l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, élargie aux enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, est un défi du gouvernement et une préoccupation majeure du chef de l’Etat. Il assimile cette action qui vise la maîtrise des effectifs de la fonction publique à une opération de salubrité administrative. « C’est une opération vérité qui devrait sécuriser les agents de l’Etat pour que nous quittions le stade de soupçon parce qu’il paraît que dans notre fonction publique, il y a beaucoup d’agents fictifs. C’est pour le salut de l’administration de façon générale mais aussi des agents à partir du moment où ils vont passer cette étape pour s'assurer de ce qu’il n’y aura plus aucun soupçon », a conclu le ministre d’Etat.

Le coordonnateur de l’opération, Gabriel Moussiengo, a expliqué au ministre d'Etat quelques difficultés techniques rencontrées lors de la première semaine. Ceci sans une conséquence négative sur le reste du programme de l'opération lancée le 12 décembre dernier. « Il y a un engouement, les gens se présentent mais nous avons constaté que par rapport au nombre des fiches retirées, il y a un pourcentage assez élevé des agents qui ne sont pas revenus pour l’enrôlement biométrique », a-t-il expliqué.

Accompagnant le ministre d’Etat, le chargé du Projet des réformes intégrées du secteur public à la Banque mondiale, Ousmane Deme, s’est félicité du fait que les efforts déployés par les équipes du ministère de la Fonction publique, depuis des années, ont porté leur fruit avec le lancement de cette opération. « Je crois que c’est une opération qui est très ambitieuse et qui nous tient à cœur. Nous sommes très heureux de témoigner concrètement que les choses se passent et mais aussi de renouveler notre disponibilité, notre volonté de vous accompagner jusqu’à la fin de ce processus », a-t-il assuré.